Permettre aux patients d’avoir accès à toute heure à un professionnel de santé tel est l’objectif du Service d’Accès aux Soins (SAS). Sur la Haute-Garonne, la CPTS du Lauragais est l’un des trois sites pilotes de ce dispositif. Benjamin Rollier, médecin généraliste et membre du bureau de la CPTS nous présente les dernières évolutions en cours.
Comment ça marche ?
Le SAS permet de fournir un conseil médical, proposer une téléconsultation, orienter vers une consultation de soins non programmés ou vers un service d’urgence. Sur cette plateforme numérique, les médecins généralistes inscrivent donc leurs disponibilités. Or, les créneaux proposés par la plateforme ne correspondaient pas toujours avec les disponibilités réelles des professionnels de santé. La plateforme a donc évolué. Les régulateurs du SAS peuvent maintenant accéder à l’ensemble des médecins de leur secteur proposant une prise de rendez-vous en ligne et voir leurs disponibilités en temps réel.
De l’importance de la coordination
Toutefois, certains créneaux de soins non programmés ne sont pas accessibles en direct par les patients. La CPTS du Lauragais a recruté une chargée de mission, Mathilde Darras, qui s’occupe de la gestion de ces créneaux. Elle peut aider les médecins généralistes du territoire à s’inscrire sur la plateforme SAS. Prochain objectif : avoir la possibilité d’accéder directement aux créneaux disponibles sur les logiciels de prise de rendez-vous des médecins ayant donné leur accord.
« Grâce aux liens de proximité et de confiance noués par le travail de Mathilde, on a une véritable navette entre patients, professionnels de santé et techniciens du SAS, ça apporte de la fluidité et plus d’efficience », souligne Benjamin Rollier, médecin généraliste et membre du bureau de la CPTS.
L’approche territoriale de la CPTS
« On est sur un exemple d’action concrète d’une CPTS, poursuit Benjamin Rollier. À l’échelle de la CPTS du Lauragais, plus des deux tiers des professionnels sont inscrits sur la plateforme SAS à fin novembre 2022. Notre réflexion sur le SAS a commencé il y a plus d’un an, il nous faut poursuivre le travail de sensibilisation et de maillage. »