La HAS (Haute Autorité de Santé) a publié un nouveau communiqué de presse sur la vaccination COVID-19 le 2 mars dernier. Dans ce communiqué, la HAS met à jours les recommandations suivantes :
L'élargissement du vaccin AstraZeneca pour les 65 ans et plus
Une étude Ecossaise à court terme, publiée par le British Medical Journal, apporte des résultats très encourageants quant à l'utilisation du vaccin AstraZeneca et Pfizer sur les personnes âgées de 65 et plus.
" Les effets les plus marqués sont observés de 28 à 34 jours après la première injection : efficacité de 85% pour les 18-64 ans, 79% pour les 65-79 ans et 81% pour les plus de 80 ans. "
En vue de ces résultats, la HAS recommande l'élargissement de la vaccination avec AstraZeneca aux personnes âgées de plus de 65 ans.
D'autres données d'études sont attendues, notamment celles des Etats-Unis et du Royaume-Uni et devraient vérifier ces statistiques.
Le gouvernement a également confirmé l'élargissement de la cible vaccinale :
"Dès lors, et dès le 2 mars, les médecins peuvent désormais également proposer la vaccination avec le vaccin AstraZeneca :
- à leurs patients de 65 à 74 ans dès lors qu’ils présentent des comorbidités avec facteurs de risques de formes graves de COVID. L’ensemble des patients de 50 à 74 ans présentant ces comorbidités sont donc éligibles à la vaccination ;
- au-delà, ils peuvent proposer la vaccination avec AstraZeneca à tous leurs patients âgés de 75 ans et plus."
Vers une administration des vaccins par les infirmiers, les sages-femmes et les pharmaciens...
D'une part, la HAS recommande la prescription du vaccin :
- "par les pharmaciens, sauf chez les femmes enceintes, et les personnes présentant un trouble -de l’hémostase (les personnes sous traitement anti-coagulant ne sont pas concernées par cette restriction).
- par les sages-femmes chez la femme, en particulier la femme enceinte, et dans l’entourage de celle-ci et de son enfant"
"D’autre part, la HAS recommande que l’administration des vaccins à ARNm comme ceux à vecteur viral puisse être réalisée par les infirmiers, les sages-femmes et par les pharmaciens (ces derniers devant être formés et avoir déclaré une activité de vaccination auprès de leur ARS)."
Révision de la liste des comorbidités
"Si l’âge joue un rôle majeur, la présence de certaines comorbidités est également un facteur de risque de formes graves et de décès, même si leur impact est moindre. En complément des comorbidités à haut risque de décès, déjà identifiées dans son avis du 30 novembre dernier, la HAS ajoute les quatre suivantes :
- les maladies hépatiques chroniques et en particulier la cirrhose ;
- les troubles psychiatriques ;
- la démence ;
- les personnes présentant un antécédent d’accident vasculaire cérébral.
Par ailleurs, parmi les comorbidités déjà identifiées dans son avis du 30 novembre dernier, la HAS identifie des pathologies à très haut risque de décès, justifiant une priorisation quel que soit l’âge :
- des personnes atteintes de trisomie 21 ;
- des personnes ayant reçu une transplantation d’organe ;
- des insuffisants rénaux dialysés. "
Consultez notre synthèse vaccination COVID
Retrouvez ICI notre synthèse sur la vaccination COVID-19 mise à jour le 04/03/2021.
Source : HAS et DGS-Urgent