L’Union nationale des caisses d’assurance maladie (Uncam), l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) et la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) ont signé le 29 juillet l’avenant 21 à la convention nationale pharmaceutique, a annoncé le même jour l'Assurance maladie.
Cet avenant instaure de nouvelles modalités de rémunération de l'accompagnement des patients, y compris ceux en traitement anti-cancéreux oraux. Mais il contient aussi des mesures visant à inciter les pharmaciens à l'exercice coordonné. Comme pour les médecins et les infirmiers, l’accord fait en effet évoluer la rémunération du pharmacien de manière à "valoriser sa participation dans la prise en charge coordonnée des patients et permettre ainsi une meilleure réponse aux besoins de soins sur le territoire", développe l'Uncam.
La rémunération versée au pharmacien qui participe à une forme de coordination pluriprofessionnelle est significativement revalorisée, passant de 420 € en 2020 à 820 € en 2022. Elle sera versée sous la forme d’une rémunération sur objectifs de santé publique (Rosp). En outre, dès 2022, cette participation du pharmacien à une forme de coordination pluri-professionnelle deviendra un prérequis pour le versement de la Rosp "qualité de service".